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Le rosaire dans la ville,

Responsable de la chronique : Francine Paquin
Le rosaire dans la ville

Présentation de Jésus au temple

Imprimer Par Francine Paquin

Quatrième mystère joyeux

   Les parents de Jésus se conforment au rite de la loi : tout premier-né masculin sera consacré au Seigneur. L’enfant Jésus est présenté au Seigneur, au temple de Jérusalem. «Il y avait là un homme juste nommé Siméon qui attendait la Consolation d’Israël. Il avait reçu de l’Esprit-Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.» (Lc, 2,  25, 26 ) 

   Siméon reçu l’enfant dans ses bras, et bénit Dieu en disant : «Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël.» (Lc, 2, 29-32) Siméon s’adressa à Marie, la Mère de Jésus : «Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction- et toi, ton âme sera traversée d’un glaive- : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.» (Lc, 2, 34-35 )  

   Le vieillard Siméon reconnaît la suprématie de Dieu, son Maître souverain en qui il a mis sa foi. Il portait en lui une grand espérance, il percevait la lumière de Dieu, aussi, voulait-il voir de ses yeux le Christ Sauveur, le Messie de Dieu, la Lumière du monde avant de mourir. «Tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples.» L’Esprit-Saint lui avait révélé la Lumière qui brillerait dans les ténèbres, l’accueil ou le refus de la Lumière, la croix et la gloire du Christ. «Cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction»

    Nous avons à nous prononcer pour le Christ ou contre Lui. Ce qui fera dire à Jésus lors de son ministère :«Même une famille de cinq personnes sera divisée : trois contre deux et deux contre trois : Le père s’opposera au fils et le fils au père; la mère à sa fille et la fille à sa mère; la belle-mère à l’épouse et l’épouse à sa belle-mère!» (Lc, 12, 52-53) Ces paroles nous interpellent encore aujourd’hui, nous avons à nous décider maintenant, cela presse : sommes-nous pour le Christ ou contre Lui? Choisissons-nous le bien ou le mal, l’amour ou la haine? Ce qui implique que nous aurons à nous prononcer ouvertement devant le monde, recevoir moqueries et humiliations par amour pour Jésus. Sommes-nous prêts à vivre notre appartenance au Christ aux yeux de tous malgré les souffrances et les rejets subits? Comme les apôtres, pourrons-nous dire : «Ils s’en allèrent tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le Nom de Jésus.»  (Act, 5,41)

   Marie intimement unie à son divin Fils aura à partager ses souffrances : «Et toi, ton âme sera traversée d’un glaive, ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.» La Parole de Jésus nous affirme : «Si quelqu’un me renie devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père du Ciel.» (Mt, 10,33) Suivre Jésus, être touché par la croix à la suite de Marie fait de moi un apôtre de la Lumière. S’il m’est donné de souffrir avec Jésus, de partager les souffrances de mes frères et sœurs, j’entre dans le sillon lumineux de la joie du Christ Sauveur. Le Père me reconnaît en son Christ, là où sa Parole s’étend de par l’univers pour rejoindre les âmes par la grâce salvatrice du Christ, Lumière du monde.  

Le rosaire dans la ville

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