Pierre FERAUT, 43 ans, est originaire de France, marié et père de famille. Il vit et travaille en Suisse depuis 1992. Il est sacristain à la cathédrale St-Nicolas à Fribourg depuis quelques années. Voici son témoignage…
Ce qui me plaît dans mon travail de sacristain de la cathédrale, c’est que je peux m’organiser seul, je travaille à ma façon. J’aime bien travailler seul. Je suis aussi amoureux des vieilles pierres. J’aime travailler dans un lieu historique. Et la cathédrale est un lieu magnifique
La première tâche de mon travail de sacristain consiste à préparer les cérémonies, tout ce qui touche à la liturgie, de faire que tout se passe bien durant les messes. Dans les grandes cérémonies, comme la Fête-Dieu ou les ordinations, il y a beaucoup de matériel à mettre en place; il faut planifier, organiser avec les personnes qui viennent travailler pour ces cérémonies. Durant les cérémonies elles-mêmes, il faut gérer les lumières, les micros. La deuxième fonction du sacristain, c’est d’entretenir la cathédrale au niveau du nettoyage. Il faut aussi collaborer avec les nombreuses entreprises qui travaillent à la restauration. C’est un travail à 100%. Je suis assisté par un sacristain qui travaille à 30% et qui me remplace notamment pour les messes un week-end sur deux.
Ce travail me met en contact avec beaucoup de monde; il faut être ouvert, entretenir des liens avec les personnes qui travaillent dans la paroisse. Je suis la personne à qui on téléphone pour n’importe quel problème. Si j’arrive à aider, je le fais bien volontiers.
Pour faire ce travail, il faut être croyant, car il faut comprendre les cérémonies, la liturgie. Il faut avoir du respect. On va rencontrer tous les jours des prêtres, des évêques. Ce qui est particulier, lorsqu’on travaille à l’église c’est qu’on est dans un lieu différent, un lieu silencieux. C’est un lieu saint. On vient l’église pour se recueillir dans le silence. je me sens en paix en travaillant ici.
Texte emprunté à Paroisses vivantes. Journal catholique des unités pastorales du Grand-Fribourg, avril 2015, p. 5.