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Témoins du Christ

Une vie consacrée à Dieu dans l’ordinaire du quotidien

Imprimer Par Claire Goube

Quelques extraits d’articles que Claire a écrit durant ces dernières années, avant et pendant sa maladie. Une vie consacrée à Dieu dans l’ordinaire du quotidien !

Source de vie La joie d’être aimée juillet août 03 (rédigé en Avril 2003)

« Un jour tout a basculé pour moi, des les premières heures de cette retraite, j’ai rencontré le Dieu vivant, tout de tendresse et de miséricorde. Depuis toujours il m’aimait et m’attendait. Si Dieu nous aime tant, je devais me tenir près de lui, l’écouter. … Quelques mois plus tard, je rejoignais la vie religieuse, désireuse de faire connaître cette bonne nouvelle : Dieu est amour. il nous aime infiniment tels que nous sommes. Mon désir de partager concrètement la tendresse de Dieu -de préférence hors des frontières visibles de l’Eglise-,a pris la forme de relations de proximité, d’écoute, de service selon les lieux et les temps. J’ai beaucoup reçu de ces compagnons de route que je n’ai pas choisis mais reçus de notre Père commun »

Revue Dialogue « X comme xavières », 1998, la complexité du monde, au secrétariat d’une mairie:

« Secrétaire de mairie J’ai à être là, à les accueillir dans leur diversité. J’essaie de nouer des liens fraternels avec chacun et aussi de mettre chacun en relation avec les autres….. Ce service m’amène aussi à vivre des affrontements. .. Je vis en solidarité avec des personnes qui entre elles sont irréconciliables. Seigneur je te les présente, seul tu es l’unité ! »

Source de vie La joie d’être aimée juillet août 03 (rédigé en Avril 2003)

« De grandes lumières il y en a eu quelques unes dans ma longue vie, moments exceptionnels contrastant avec l’ordinaire et le vivifiant : l’une est la grâce reçue au moment où hospitalisée, j’ai su que j’avais un cancer et que mes jours étaient probablement comptés. Je continue à en vivre et à remercier le Seigneur qui m’a témoigné sa proximité à un moment exceptionnel.

Mais la vie spirituelle n’est pas un long fleuve tranquille, j’ai connu plusieurs années de détresse. ….le Seigneur ne m’a pas lâchée et les exigences de vie communautaire m’ont permis de ne pas sombrer. J’ai appris combien il était essentiel de m’ouvrir tous les jours à celui qui nous accompagne ».

Article pour le bulletin de la paroisse de Tournefeuille sept 2001

« La récidive brutale du cancer qui met un point d’interrogation sur l’avenir, m’a fait réfléchir et le désir m’est venu de recevoir le sacrement des malades. Le recevoir au cœur de l’assemblée dominicale a pris une grande signification pour moi : c’est ensemble que nous sommes le Corps du Christ Intensité de ce moment où le Seigneur manifeste sa proximité. Je lui demande la force de vivre avec lui le temps de la maladie, dans la confiance quelle qu’en soit l’issue. …

Le Seigneur est tendresse, il nous a ouvert le chemin et nous accueillera au terme de notre vie. Je souhaite à tous ceux qui passent par l’épreuve de bénéficier ainsi du soutien des frères et sœurs. L’onction des malades reçue la veille de la fête de la transfiguration est ainsi une grande lumière qui éclairera les moments les plus durs de la maladie, participation à la passion du Christ. »

Source de vie (la joie d’être aimée ).

« Je suis toujours là pour combien de temps Dieu sait . Au quotidien je m’efforce d’intégrer la maladie, de dire Oui à ce qui advient et me révèle la présence et l’appel du Seigneur. Sur l’alliance que je porte en signe de ma consécration a été gravé à ma demande, il y a bien longtemps : « in Christo Jesu + alléluia ». C’est toujours ma joie ! »

Source de vie : espérance dans les funérailles chrétiennes Avril 2001

« Lors de la perte d’un proche, se vit une expérience forte : le sentiment que celui qui n’est plus est passé devant. Il a franchi un seuil en deçà duquel nous demeurons.

Celui qui disparaît à nos yeux nous précède. il est arrivé au terme. On continue à lui parler, à lui dire ce qu’on ne savait pas ne pouvait lui dire avant et, malgré son silence, malgré la douleur de la séparation et les regrets, par moments, une certaine relation semble possible. »

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