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Trésors des religions,

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Trésors des religions

L’âme de la prière

Imprimer Par Jalâl ad-Dîn Rûmi

Prière musulmane

Quelqu’un demanda [au maître Jalâl ad-Dîn Rûmi] : «Existe-t-il un chemin plus court que la prière pour approcher de Dieu ?» Il répondit : «Encore la prière. Mais la prière n’est pas seulement cette forme extérieure. Ceci est le «corps» de la prière, parce que la prière formelle comporte un commencement et une fin, et chaque chose qui implique commencement et fin est un corps. Le takbîr est le début de la prière, et le salâm sa fin. De même, la profession de foi – shahâda – n’est pas seulement ce que l’on dit avec les lèvres : car la shahâda a un commencement et une fin, et tout ce qui est exprimé par des lettres et des sons et qui a un commencement et une fin est une forme et un corps. Mais l’âme de la prière est inconditionnée et infinie, elle n’a ni commencement ni fin. Enfin, ce sont seulement les prophètes (sur eux le salut !) qui ont apporté la prière, et le Prophète, qui nous l’a enseignée, a dit : «J’ai des moments avec Dieu auxquels ni un prophète envoyé, ni un ange proche de Dieu ne peuvent atteindre.» Donc, l’âme de la prière n’est pas seulement sa forme : elle prépare à l’absorption en Dieu et à la perte de conscience. Aussi toutes les formes demeurent-elles au-dehors. Il n’y a plus de place dans l’âme, alors, même pour Gabriel qui est un pur esprit.

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