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Dieu en famille,

Responsable de la chronique : Raphaël Pinet
Dieu en famille

Se préparer pour quoi ?

Imprimer Par Raphaël Pinet

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Quand on attend un évènement ou une échéance, il est important de se préparer : l’acteur pour la première représentation, le fiancé pour ses fiançailles ou le conjoint pour les noces, l’étudiant pour l’examen ou le musicien pour son concert solo.

La volonté de se préparer est à la mesure de l’importance que nous accordons à l’échéance et non l’inverse. J’ai remarqué que des élèves de terminale en France sont bien plus stressés la veille du passage de leur permis auto que la veille des épreuves du baccalauréat. Pourquoi ? Simplement parce que les épreuves du permis ne sont pas dévaluées, que le bac ne représente plus qu’une sorte de formalité sans enjeu. Alors à quoi bon lui attribuer de l’importance ?

Pour nous chrétiens qui entrons dans la période de l’Avent qui annonce la venue de l’Enfant-Jésus, nous avons l’occasion au cours de ces 4 semaines de prendre la température de notre Foi.

Les cadeaux, les achats de Noël tels que foie gras ou papillotes, la course (au sens propre) dans les magasins, la fébrilité devant la date qui approche et les cadeaux qui restent encore à trouver et les mille petites choses qui font du temps de Noël un long chemin de croix (!) dans les temples de la consommation vont-ils étouffer l’essentiel, la venue du Sauveur ?

Et je ne parle pas de ceux qui n’ont pas la foi. Grand bien leur fasse que cette période soit l’occasion d’une course sans fin, y compris à la « générosité » institutionnalisée et saisonnière. Je pense à ceux qui croient. Croyons-nous assez pour nous dépouiller et voir l’essentiel ?

Je propose donc une courte méditation de quelques secondes qui devrait se répéter pendant les semaines à venir si, comme nous, vous avez pris l’habitude d’attendre la Saint-Nicolas, le 6 décembre, pour installer le traditionnel sapin de Noël. Décoré à profusion de guirlandes et de boules de Noël innombrables ou sobrement décoré de quelques ornements, peu importe. Que chaque fois au passage devant ce sapin qui trône dans votre salle de séjour, celui-ci vous interroge sur la vigueur de votre Foi : savons-nous nous dépouiller en ce temps d’attente pour voir l’essentiel qui est invisible et qui s’approche dans la fragilité de l’instant qui ne reviendra pas ?

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