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Actualités religieuses

ACTUALITÉS RELIGIEUSES

Responsable : Yves Bériault, o.p.

 

Un homme nommé Jésus

par Jean-Christian Petitfils du journal LE FIGARO

Ce que nous savons de lui, nous le tenons des Evangiles, de brèves notations chez des historiens romains et de découvertes archéologiques. La connaissance de l'époque et le recours à l'exégèse historico-critique éclairent l'ensemble. Enquête sur le Jésus de l'Histoire.

La fascination du public - croyant ou incroyant - pour le personnage de Jésus est profonde. Sans doute témoigne-t-elle d'une quête de sens et de spiritualité dans une société largement sécularisée, où s'effondrent les connaissances de base que dispensait naguère la catéchèse traditionnelle. Cependant, le trouble s'installe dans les esprits. Mis à part des travaux spécialisés de haute qualité mais d'abord difficile, la plupart des ouvrages publiés chaque année sur le sujet sont empreints pour le moins d'ambiguïté. Ce sont soit des livres de fantaisie, avides de scandale ou de sensationnel, soit des écrits à prétention scientifique qui déforment le vrai visage du fondateur du christianisme sous prétexte de le démythifier.

Comment l'historien attaché à serrer au plus près la vérité du Jésus de l'Histoire peut-il œuvrer? Il lui faut, bien entendu, faire appel à toutes les données à sa disposition: le contexte politique, économique, social, culturel du Proche-Orient du Ier siècle, les acquis indiscutables de l'exégèse historico-critique et bien sûr sans omettre les renseignements innombrables tirés des récentes fouilles archéologiques en Israël. Mais, en même temps, il doit s'arrêter devant l'inexplicable, sans l'enjamber ni le négliger.

L'authenticité des exorcismes, des miracles et a fortiori de la Résurrection n'entre pas dans son domaine de compétence. Il doit se contenter des faits, tout en restant ouvert à leur interprétation. Il ne peut assurer, par exemple, que Jésus a marché sur l'eau ou a transformé l'eau en vin, mais il remarquera que, dans les communautés chrétiennes qui ont porté les Evangiles, ces faits, considérés comme authentiques, ont pris une signification capitale. Il lui est impossible de soutenir, au nom d'un positivisme hors d'âge, que la multiplication des pains n'a été qu'un banal partage fraternel de casse-croûtes tirés du sac: les Evangiles canoniques en parlent à six reprises, ce qui montre à quel point les esprits avaient été frappés par ce signe messianique.

Des textes anciens qui prouvent que Jésus a bien existé

Parlons des sources. Quelques notations peuvent être glanées chez Pline le Jeune, Tacite, Suétone et surtout Flavius Josèphe, ce Juif romanisé du Ier siècle qui évoque dans ses écrits la figure de Jean le Baptiste et celle de Jésus, «un homme exceptionnel» accomplissant des «choses prodigieuses». «La veille de la Pâque, dit le Talmud de Babylone, on pendit Yeshu le Nazaréen.» Mais tous ces textes anciens ne sont utiles que dans la mesure où ils prouvent que Jésus a bien existé. Même un polémiste ardent, très antichrétien, comme Celse au IIe siècle ne met pas en doute ce fait.

Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que certains maîtres du soupçon traiteront très artificiellement Jésus comme un mythe ou un personnage imaginaire conçu à partir de citations du Premier Testament. Faut-il se tourner vers les Evangiles apocryphes? Ils ne nous apprennent pour ainsi dire rien du Jésus de l'Histoire. Ce sont des écrits tardifs, emplis de légendes, certains imprégnés de doctrines gnostiques étrangères au christianisme. Il reste donc les quatre Evangiles canoniques, Matthieu, Marc, Luc et Jean.

Selon l'Eglise, ces catéchèses biographiques sont des textes inspirés. Tout en respectant pleinement leur portée spirituelle, l'historien est en droit de les traiter comme des documents historiques, de s'interroger sur leur genèse et leur fiabilité, puis de déterminer les hypothèses les plus plausibles et les plus cohérentes. À moins de sacrifier à une mode hypercritique de «déconstruction» qu'on ne trouve dans aucune autre science, on peut considérer que, compte tenu de leur datation - des écrits antérieurs à la destruction de Jérusalem en l'an 70, époque où beaucoup de témoins étaient encore vivants -, compte tenu aussi des techniques éprouvées de mémorisation pratiquées dans l'Orient ancien et d'une tradition orale rigoureusement contrôlée par les disciples et les apôtres, les Evangiles canoniques nous livrent des faits et des discours globalement fiables.

L'Evangile de Jean, le plus mystique et le plus historique

Mais leurs rapports à l'Histoire ne sont pas identiques. Les auteurs des Evangiles dits synoptiques (parce qu'on peut les lire en parallèle), Matthieu, Marc et Luc, ne sont pas des témoins directs - même si le premier Evangile comporte probablement un noyau primitif écrit en araméen par Lévi dit Matthieu, l'un des Douze. En revanche, le quatrième Evangile est celui d'un disciple de la première heure, un témoin oculaire, Jean.

Comme le père Jean Colson l'a montré, ce Jean n'était pas le fils de Zébédée, le pêcheur du lac de Tibériade, mort martyr très tôt, mais un disciple de Jérusalem, portant le même nom (très répandu), qui faisait partie du haut sacerdoce juif. Il s'est «endormi» à Ephèse en l'an 101. Cet éblouissant théologien, très versé dans la connaissance du judaïsme, «fut prêtre, disait au IIe siècle Polycrate, évêque de cette ville, et a porté le petalon», c'est-à-dire la lame d'or, insigne réservé aux grands prêtres et aux membres des grandes familles aristocratiques.

De fait, il connaît mieux Jérusalem et la topographie de la Judée que la Galilée et les bords du lac. Familier de l'administration du Temple, il est le seul à nous donner le nom du serviteur à qui Pierre a entaillé l'oreille de son glaive, Malchus. C'est lui qui, après l'arrestation de Jésus, permet à Pierre d'entrer dans la cour du grand prêtre en glissant un mot à la servante qui garde la porte. C'est quelqu'un du sérail. Il n'a pas suivi constamment Jésus en Galilée, mais il a été épaulé par certains de ses proches. «C'est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est conforme à la vérité», lit-on à la fin de son Evangile.

Si l'on se rapporte à un texte du milieu du IIe siècle, qu'on appelle le Canon de Muratori, ce «nous» renvoie à un certain nombre de disciples et d'apôtres (dont André, frère de Simon-Pierre) qui ont encouragé le «disciple bien-aimé» à écrire son Evangile en lui faisant part de leurs propres informations. Cet évangile est à la fois le plus mystique et le plus historique, ces deux approches étant complémentaires. Tout ce que dit Jean est vrai, mais immédiatement replacé dans sa dimension spirituelle. La chronologie de ce témoin exceptionnel est à préférer à celle des synoptiques qui ont ramassé en une année, de façon très schématique, le ministère public de Jésus, qui se déroule en fait sur trois ans, du printemps 30 au 3 avril 33, date de sa mort.

Parmi les sources du dossier historique, pourquoi se priver de recourir aux reliques de la Passion, celles du moins que l'on peut raisonnablement considérer comme authentiques? A propos du linceul de Turin, de nouvelles découvertes ont été faites depuis la très contestée datation au carbone 14 révélant que le linceul était un faux du XIVe siècle: trace d'une couture très particulière (la seule comparable a été trouvée à Massada, la forteresse juive tombée en 73), présence d'écritures grecques et latines le long du visage, etc.

Le groupe sanguin sur les trois reliques de la Passion est le même

Les scientifiques américains, espagnols et français ont établi que les taches de sang figurant sur les trois grandes reliques de la Passion pouvaient se superposer: le linceul de Turin, le suaire d'Oviedo, linge qui aurait été mis sur le visage de Jésus aussitôt après sa mort, et la tunique d'Argenteuil, que Jésus aurait portée sur le chemin de croix. Le groupe sanguin est le même, AB, un groupe rare. On a également retrouvé sur ces linges des pollens de plantes ne poussant qu'au Proche-Orient. Ces découvertes sont restées ignorées de la plupart des médias.

Bref, on peut considérer que ces trois reliques, qui ont connu des pérégrinations très diverses au cours des âges, s'authentifient elles-mêmes, constituant une source très précieuse pour éclairer le déroulement de la Passion: le chemin de croix, le crucifiement, la descente de croix et la mise au tombeau. Partant de ces données, que peut-on dire de la vie de Jésus? Une certitude: il n'est pas né le 25 décembre de l'an 1, mais probablement en l'an - 7, à une date inconnue. Selon Matthieu et Luc, il voit le jour au temps du roi Hérode le Grand. Or, celui-ci meurt en - 4.Si l'on se réfère à l'épisode de l'étoile de Bethléem raconté par Matthieu, le calcul astronomique moderne a permis de constater qu'en l'an - 7, une conjonction très rare des planètes Jupiter et Saturne était intervenue à trois reprises dans la constellation des Poissons.

Des tablettes en écriture cunéiforme, découvertes à Sippar en Mésopotamie, l'avaient déjà notée. C'était le signe pour les Juifs de la venue du Messie. Le rabbin portugais Isaac Abravanel le disait encore au XVIe siècle. Ce phénomène expliquerait pourquoi l'évangéliste Matthieu nous parle d'une étoile qui apparaît et disparaît. Le rapprochement entre ces données scientifiques et l'étoile des mages est troublant. Benoît XVI, dans son dernier livre, L'Enfance de Jésus, l'admet d'ailleurs comme hypothèse.

L'historien, naturellement, ne peut se prononcer sur la naissance virginale de Jésus. On a longtemps pensé que le vœu de virginité de Marie était incompatible avec la mentalité juive, jusqu'au jour où l'on a trouvé dans les manuscrits de la mer Morte le rouleau dit du Temple, un texte parlant de vierges consacrées dans le cadre du mariage: «Si une femme mariée prononce un tel vœu sans que son mari le sache, il peut déclarer ce vœu nul. Si toutefois il est d'accord avec une telle mesure, les deux sont dans l'obligation de le garder.» Cela permet de comprendre la surprise de Marie, vierge consacrée, à l'annonce de l'ange Gabriel, et celle de Joseph qui avait songé à la répudier en secret.

Jésus était très probablement un Nazaréen, membre d'un petit clan de juifs pieux venus de Mésopotamie, qui prétendaient descendre du roi David. Ce clan attendait la naissance du Messie en son sein et avait fondé en Galilée le village de Nazara ou Nazareth (de netzer, le «surgeon», autrement dit le rejeton de Jessé, père de David). Marie faisait vraisemblablement partie de ce groupe qui, selon Julius Africanus, gardait soigneusement ses généalogies. Jésus était sans doute considéré comme cet héritier royal.

Historiquement, le massacre des Innocents relaté par Matthieu n'a rien d'impossible. La suppression d'une dizaine ou d'une quinzaine de nourrissons de Bethléem n'aurait été qu'un infime épisode dans la multitude des crimes d'Hérode le Grand, tyran sanguinaire et paranoïaque. En tout cas, Jésus a grandi au milieu de ses «frères» et «soeurs». À Nazareth, tous se disaient frères et soeurs. L'un d'eux, Jacques, fils de Marie femme de Clopas (qu'Hégésippe présente comme le frère de Joseph, l'époux de Marie), sera le premier évêque de Jérusalem et mourra en 62 de notre ère. Un autre, Syméon, son frère (ou cousin) et successeur, ne disparaîtra que sous le règne de Trajan (98-117). Il sera un témoin d'importance pour les premiers chrétiens.Quand il se fait baptiser par Jean en l'an 30 de notre ère, Jésus est un Juif pieux pleinement immergé dans la foi d'Israël, enraciné dans le monde culturel de son temps.

Il est un «vrai homme» mais pas un Juif ordinaire

N'en faisons pas un être céleste mystérieusement tombé sur notre planète, ayant revêtu une humanité abstraite, hors de son milieu, sachant tout, dominant le temps et l'espace. Il est «vrai homme». Pour autant, ce n'est pas un Juif ordinaire. Sa manière unique d'envisager la Loi annonce le dépassement de celle-ci. Viendra bientôt le temps de l'adoration de Dieu «en esprit et en vérité», comme il le dit à la Samaritaine. Son message d'amour et de miséricorde, exprimé dans Les Béatitudes, est d'une haute exigence: il demande d'intérioriser la loi mosaïque, loin des rites formalistes. Jésus vise l'intention du coeur et la droiture des consciences. D'où, par exemple, le durcissement de la morale sur l'interdiction des serments ou celle faite à l'homme de répudier sa femme (le contraire n'existait pas dans le monde juif).

Il fait éclater les multiples barrières instituées par les groupes religieux de son temps - pharisiens surtout - pour séparer le pur de l'impur. Il serait également erroné d'en faire un sage ou un philosophe venu simplement enseigner l'amour fraternel - les maîtres pharisiens, Hillel en particulier, l'avaient déjà prôné avant lui (même s'ils ne poussaient pas le principe jusqu'à l'amour des ennemis).Jésus place sa propre personne au coeur de son message. Quand il annonce le Royaume de Dieu, c'est en réalité de son avènement qu'il s'agit. «Je suis la Résurrection et la Vie; celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra.»Ce qui surprend le plus ses auditeurs est l'autorité inouïe avec laquelle il parle.

Il dit: «Moïse vous a dit..., Moi, je vous dis...» Qui est ce «moi»? Le petit artisan de Nazareth? À l'écouter, comment ne pas percevoir le mystère de sa personne? «Il y a ici plus grand que le Temple!» (Matthieu, 12, 5-6), ose-t-il lancer à ses contradicteurs. Il appelle son père Abba (en araméen, «Papa chéri»), mot de tendresse et de filiation qui va très loin et dont on ne trouve pas trace dans les prières juives de l'époque (même si les Juifs ne méconnaissaient pas la paternité de Dieu).

Il marque aussi sa distance vis-à-vis de ses disciples: il dit «mon Père», jamais «notre Père», sinon pour leur enseigner la prière qu'ils devront réciter. Plus stupéfiant encore, il pardonne les péchés, ce que Dieu seul peut faire selon la loi juive. Pour les pharisiens, c'est odieux, inadmissible.

L'historien constate que cet homme était convaincu d'être le fils de Dieu

Sa personnalité surprend. Humble et doux, il jette pourtant de violents anathèmes, chasse les marchands du Temple, parle en prophète, mieux en maître absolu, s'impose avec une autorité inégalée, sans se référer à la loi juive. L'historien est en droit de conclure non pas que cet homme est Dieu, mais qu'il était convaincu d'en être le Fils, au sens fort du terme, vivant dans une relation fusionnelle unique, une intimité totale avec le Père.Grâce à l'Evangile de Jean, certaines de ses paroles peuvent être replacées dans leur contexte. Quand il dit à la foule: «Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive!», on se situe au dernier jour de la Fête des cabanes (Soukkot) de l'an 32. Or, c'est précisément le jour où une procession de prêtres va chercher l'eau à la piscine de Siloé pour l'apporter au Temple dans une carafe d'or. Quand il ajoute quelques heures plus tard: «Moi, je suis la lumière du monde», la fête s'achève par le rite vespéral des lumières.

Dans le Temple, le peuple chante et danse devant les quatre chandeliers qu'on vient d'allumer, un flambeau à la main. Impossible de penser que ces paroles ont été imaginées a posteriori, des décennies plus tard! Une des grandes difficultés rencontrées par Jésus a été sa lutte contre le désir des foules de l'identifier au Sauveur justicier et guerrier dont tout le monde rêvait pour chasser les Romains. Mal à l'aise avec l'étiquette messianique, il préfère utiliser la figure étrange du «Fils de l'Homme», qui renvoie au chapitre 7 du livre de Daniel.

Ce faisant, il épaissit encore davantage le mystère de sa personne, car le «Fils de l'Homme» est une figure infiniment plus grande qu'un messie temporel: c'est un personnage mi-humain, mi-céleste, qui doit revenir à la fin des temps pour juger les hommes. Or, tantôt Jésus fait référence à ce personnage comme à quelqu'un d'extérieur à lui-même, tantôt il s'identifie pleinement à lui. Si l'on s'appuie sur l'Evangile de Jean, on constate qu'il n'y a pas eu de procès juif, au sens où Jésus serait comparu devant le Sanhédrin en séance plénière. Les historiens israéliens en ont d'ailleurs souligné l'impossibilité la veille de la Pâque.

C'est dans un but didactique et en raison de leur chronologie serrée que les synoptiques ont ramassé en un procès symbolique les controverses entre Jésus et ses adversaires sadducéens et pharisiens, qui s'étalent tout au long des chapitres 7 à 10 de Jean. Jésus a simplement été interrogé de manière informelle sur «sa doctrine et ses disciples» par le grand prêtre honoraire Hanne, peut-être entouré de hiérarques de Jérusalem. L'important était de le livrer au pouvoir romain en tant qu'héritier davidique se prétendant roi des Juifs. Le vrai procès de Jésus est le procès romain.

Jésus crucifié en tant qu'agitateur politique

˛ Ponce Pilate méprise Hanne et son gendre Caïphe, le grand prêtre en exercice, dont il se sert pour maintenir la paix dans le pays. Mais il refuse de se laisser instrumentaliser par eux. Il a compris que Jésus n'est pas le révolutionnaire à prétention messianique qu'on lui a présenté. «Mon royaume n'est pas de ce monde», lui a dit le prisonnier. Il tente donc de le libérer, non par compassion, mais par animadversion contre les grands prêtres.Par ailleurs, le comportement du préfet romain se comprend à la lumière du contexte de l'époque. L'année précédente, en 32, en effet, il s'était fait réprimander par l'empereur Tibère, à la suite d'une plainte des princes hérodiens, à propos des boucliers d'or portant des inscriptions à la gloire de Tibère (des idoles par conséquent pour les Juifs), introduits la nuit dans Jérusalem. Un an plus tard, les grands prêtres l'accusent de ne pas être «l'ami de César». C'en est trop! Une nouvelle plainte à Rome peut lui valoir son poste. Il est obligé de céder.

Ainsi, Jésus subira le cruel supplice de la croix en tant que Nazôréen, roi des Juifs, autrement dit agitateur politique, ce qu'il n'était pas. Avec sa seule méthode, l'historien s'arrête devant le tombeau vide, devant le linceul laissé à plat, comme si le corps avait disparu de l'intérieur, et les témoignages de ceux (les Douze, Jacques et plus de «cinq cents frères», dira saint Paul) qui assureront avoir vu Jésus ressuscité. Il bute sur le mystère de l'homme. Certes, le Jésus de l'Histoire ne s'oppose pas au Christ de la foi. Mais passer de l'un à l'autre relève d'une autre démarche, d'une démarche de liberté: celle de la foi. Historien, auteur notamment de Jésus.

 

Source : Le Figaro

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